Anne Jonas et Christophe Merlin Les Pakomnous. - L'édune, 2011.Au fond d'une vallée vivaient deux peuples séparés par une rivière. Ils ne se connaissaient pas, ne le voulaient même pas et chacun nommait l'autre les Pakomnous. Ils auraient encore pu s'ignorer pendant des siècles si, un jour, n'était survenu un étranger...
D'où me vient donc cette imperceptible gêne ?
Assurément pas des illustrations de Christophe Merlin, égal à lui-même. Non plus du texte d'Anne Jonas, pas plus mal écrit qu'un autre même si, par moments, la poésie fait rage. Mais le coup des deux peuples antagonistes et de l'enfant blond qui les réconcilie, on nous l'a déjà fait quatre-cents fois. Les auteurs jeunesse ne lisent-ils pas les productions de leurs petits camarades ? Ou bien les lisent-il trop ? Dans les deux cas le résultat est le même et tous ces livres sur la différence finissent par sombrer tranquillement dans l'indifférence.
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