Didier Jean & Zad N'oublie jamais que je t'aime. - 2 vives voix, 2011.
"Mon trésor", "mon lapin", "mon canard"... Tous les enfants de la classe ont des petits noms d'amour. Tous, sauf Valentin, pour lequel sa maman n'a pas de mots doux, que des mots durs...
Un album où les enfant "trottent sur les trottoirs" ne saurait tout à fait démériter : si l'on devait lancer le prix Haut-le-Cœur du livre le plus mièvre, je le lui donnerais volontiers. Et c'est sans hésitation que je le proposerais pour la sélection finale du prix Suppo du livre-médicament ainsi qu'aux mentions honorables du prix Pelle-à-tarte du bouquin le plus toc. Un tel palmarès pourrait faire craindre un certain favoritisme... Pas du tout : cette avalanche de lauriers, cet album auto-édité ne la doit qu'à lui-même et non à une thématique qui, pour relever davantage des services sociaux que de la littérature, n'en a pas moins sa pertinence. Il existe effectivement des enfants qui manquent d'affection dans leur famille. Mais voir son cas traité par une telle dégoulinade de sirop d'orgeat sur fond de crépi multicolore donnerait plutôt envie de s'enfuir au plus sombre d'un bois pour y vivre de racines amères et d'eau croupie, ignoré des hommes et des auteurs jeunesse.
"Mon trésor", "mon lapin", "mon canard"... Tous les enfants de la classe ont des petits noms d'amour. Tous, sauf Valentin, pour lequel sa maman n'a pas de mots doux, que des mots durs...
Un album où les enfant "trottent sur les trottoirs" ne saurait tout à fait démériter : si l'on devait lancer le prix Haut-le-Cœur du livre le plus mièvre, je le lui donnerais volontiers. Et c'est sans hésitation que je le proposerais pour la sélection finale du prix Suppo du livre-médicament ainsi qu'aux mentions honorables du prix Pelle-à-tarte du bouquin le plus toc. Un tel palmarès pourrait faire craindre un certain favoritisme... Pas du tout : cette avalanche de lauriers, cet album auto-édité ne la doit qu'à lui-même et non à une thématique qui, pour relever davantage des services sociaux que de la littérature, n'en a pas moins sa pertinence. Il existe effectivement des enfants qui manquent d'affection dans leur famille. Mais voir son cas traité par une telle dégoulinade de sirop d'orgeat sur fond de crépi multicolore donnerait plutôt envie de s'enfuir au plus sombre d'un bois pour y vivre de racines amères et d'eau croupie, ignoré des hommes et des auteurs jeunesse.
Déjà, le titre...
RépondreSupprimerVoui... Le problème, c'est que je connais personnellement les auteurs. Si on retrouve mon cadavre dans une ruelle sordide...
RépondreSupprimer... un album enfoncé dans la gorge, arghhh ! (parce les coins, quel que soit l'orifice, c'est toujours douloureux...)
RépondreSupprimerAprès, tout dépend un album de QUI !
RépondreSupprimerPlus que le titre, moi c'est l'illustration qui, comment dire, euh, ça sent déjà le dégoulinant.
RépondreSupprimerPour être honnête, il faut quand même avouer qu'il est arrivé à Didier Jean et Zad de faire (quand même) mieux...
RépondreSupprimerÇa c'est vrai! ils ont fait L'agneau qui ne voulait pas être un mouton. C'est comme ça qu'on les aime!
RépondreSupprimerOui, ou celui sur les pendus de Tulle, plus récemment.
RépondreSupprimerOui mais non, c'est un peu facile, dire du mal d'un album pareil !
RépondreSupprimerEt ensuite faire les louanges de André François !
Certes vous mettez les rieurs de votre côté et prouvez l'excellence de vos goûts mais j'avoue, j'attends mieux de votre sagacité et de votre (im)pertinence.
Certes, certes...
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