Édouard Manceau C'est l'histoire d'une histoire. - Milan, 2011.
Ou plutôt, ce serait une histoire s'il ne pleuvait pas. Car l'histoire en question ne marche pas les jours de pluie. On nous la raconte donc telle qu'elle se serait passée s'il n'avait pas plu, tandis que nous contemplons le décor désespérément vide où elle se déroule d'habitude.
Ma Pépite personnelle à ce petit album délicieusement ironique qui prouve une fois de plus que ce ne sont ni le texte ni les images qui font la qualité d'un album, mais bel et bien le dispositif qui les relie. Ici, le texte n'a rien d'exceptionnel et l'illustration rien de virtuose, mais cette simplicité et cette discrétion même concourent à faire de l'ensemble une réussite complète, bien au-delà de la seule bonne idée. Car si l'on peut bien sûr décider de jouer le jeu et faire appel à son imagination, comme le suggère l'épigraphe de Diderot, l'on peut également se contenter, comme moi, de n'écouter que d'une oreille distraite cette histoire pleine de bruit et de fureur pour mieux jouir de la douce mélancolie de ces jolis jardins de gommettes.
Et se surprendre, en définitive, à regretter un peu la réapparition du soleil...
Ou plutôt, ce serait une histoire s'il ne pleuvait pas. Car l'histoire en question ne marche pas les jours de pluie. On nous la raconte donc telle qu'elle se serait passée s'il n'avait pas plu, tandis que nous contemplons le décor désespérément vide où elle se déroule d'habitude.
Ma Pépite personnelle à ce petit album délicieusement ironique qui prouve une fois de plus que ce ne sont ni le texte ni les images qui font la qualité d'un album, mais bel et bien le dispositif qui les relie. Ici, le texte n'a rien d'exceptionnel et l'illustration rien de virtuose, mais cette simplicité et cette discrétion même concourent à faire de l'ensemble une réussite complète, bien au-delà de la seule bonne idée. Car si l'on peut bien sûr décider de jouer le jeu et faire appel à son imagination, comme le suggère l'épigraphe de Diderot, l'on peut également se contenter, comme moi, de n'écouter que d'une oreille distraite cette histoire pleine de bruit et de fureur pour mieux jouir de la douce mélancolie de ces jolis jardins de gommettes.
Et se surprendre, en définitive, à regretter un peu la réapparition du soleil...
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